A partir de 18 ans j’ai commencé à consulter les psychiatres. A 25 ans ma première hospitalisation dans le cadre d’une dépression sévère. A 27 ans, première psychose avec internement. A 33 ans, hospitalisation d’une année entière, suivie d’un séjour à un hôpital de jour pendant deux années.

En juin 2021, un accident a chamboulé ma vie alors bien organisée : Un an de kiné et de canapé. Conséquences, perte de tous mes bénévolats, amitiés et deuil sur une vie sportive très active.

A ce moment, j’ai souffert d’hypodépressions récurrentes et violentes, à tel point, que c’était impossible pendant des semaines entières de quitter le lit. Pour avoir une alternative, j’ai accepté malgré moi, d’aller une première fois au Rencontre.

Ma surprise fût grande : tous les participants étaient traités par l’équipe avec le même respect, qu’une personne « normale ». Il n’y avait pas de thérapie, mais un moment de délassement passé ensemble.

Par la suite chaque fois, qu’une dépression s’annonçait, je fréquentais le Rencontre, pour le quitter aussitôt mon équilibre rétabli.

Peu à peu, j’ai lié connaissance avec les participants, et j’ai appris à utiliser la « ressource Rencontre » de manière plus constructive. Le Rencontre n’a plus été seulement ma bouée de sauvetage, pour les moments où rien n’allait plus, mais le contact avec les participants et l’équipe est devenu pour moi une ressource importante pour la vie de tous les jours.

Par exemple, je participe avec énormément de plaisir à l’atelier d’art et de musique, alors que dans un premier temps, je les avais choisis seulement pour fuir mon domicile. Aussi ai-je renoué avec l’écriture, en participant au Magazine.

En dernier lieu, j’aimerais souligner, qu’au Rencontre j’ai appris, que la valeur d’une personne ne dépend ni de ses capacités intellectuelles, ni de ses ressources, ni de sa contribution à la société : chaque être humain est unique et mérite à tout moment le respect d’autrui.

Pour plus d’informations : https://espace-rencontre.org/